Tous les soirs on s'appelle, le temps que mon père puisse s'acheter un GPS et je lui file des itinéraires par téléphone pour son nouveau boulot à mi-temps.
Malgré ses 52 ans, ses différents boulots, sa vie, je le regarde en me disant "j'aurais peut être deja jeté l'éponge"... Ben pas lui.
Il arrive en bas de chez moi comme une fleur sans prévenir avec des packs d'eau, parce qu'il devine que je ne réussirai jamais à porter tout ça, une boite de barquette à l'abricot, une poire, un jus de goyave et une bière pour lui.
Il arrive avec ses bras chargés, plein de bisous à me faire (au moins 1 semaine qu'il n'a pas vu sa fille !), les yeux exorbités à la vue de mon ventre...
On a discuté quasiment toute l'après-midi, il ne peut pas s'empêcher de faire barrage avec le moindre obstacle qui pourrait se poser devant moi (passer un coup de balai, eplucher ma poire, remettre mes chaussures dans le sens de la marche...)
Il me fait toujours rire, de ces fous rires qui me rapelle l'enfance, c'est agréable et presque dur quand il doit partir.
Bon, vivement demain, c'est maman qui passe ! Cool !
1 commentaire:
Waouh, ça c'est du post!
C'est beau un père, y'a pas à dire... surtout lorsqu'il est grand et fort.
Des kisses
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